Last Action Hero

Last Action Hero est un film de John McTiernan, sorti en 1993.



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Last Action Hero (Le Dernier des héros au Québec) est un film de John McTiernan, sorti en 1993.

Synopsis

Ce qui suit dévoile des moments clés de l'intrigue.

Un jeune garçon appelé Danny Madigan sèche l'école pour aller au cinéma. Il est un grand fan de la série des Jack Slater (incarné par Arnold Schwarzenegger), une sorte d'inspecteur Harry, héros de films d'action. Le projectionniste du cinéma est un ami à lui et il lui propose de venir voir Jack Slater IV en avant-première. À cette occasion il lui remet un billet magique qui lui a été donné jadis par le grand magicien Harry Houdini. Grâce à ce ticket, Danny entre dans le film !

Il se trouve par conséquent mêlé à une sombre intrigue policière car bons et méchants s'aperçoivent assez vite qu'il en sait énormément sur eux (il a vu le début du film !). Danny comprend ce qui se passe énormément plus vite que le policier Slater. L'affrontement est ponctué de particulièrement nombreuses scènes d'action (dont la réalisation est digne des meilleurs films du genre) où les vilains tombent comme des mouches (fréquemment caricaturalement). L'affaire se complique quand le tueur professionnel chargé de liquider Slater s'empare du billet magique et , effectuant le trajet inverse, passe dans le monde réel. Le poursuivant, Jack Slater se trouve confronté à une dure réalité : il n'est plus invulnérable, son pistolet a besoin d'être rechargé de temps à autre, etc. Enfin et en particulier, il doit protéger l'acteur qui l'incarne, à savoir Arnold Schwarzenegger lui-même, dont la mort le supprimerait simultanément, sans oublier Danny que le tueur prend en otage pour rejouer dans le monde réel la scène fictive tragique qui ouvrait le film. Tout rentrera dans l'ordre, bien entendu, après nombre de péripéties à la fois délirantes et implacablement logiques...

Fiche technique

Distribution

Caméos :

Musique

La BO du film a été composée par Michæl Kamen. De prestigieux groupes de hard rock et de heavy metal ont participé à la BO. Voici les titres :

  1. AC/DC : Big Gun
  2. Alice in Chains : What The Hell Have I
  3. Megadeth : Angry Again
  4. Queensrÿche : Real World
  5. Def Leppard : Two Steps Behind
  6. Anthrax : Poison My Eyes
  7. Ærosmith : Dream On (live)
  8. Alice in Chains : A Little Bitter
  9. Cypress Hill : Cock The Hammer
  10. Fishbone : Swim
  11. Tesla : Last Action Hero
  12. Michæl Kamen and The Los Angeles Rock And Roll Ensemble Featuring Buckethead : Jack And The Ripper

Anecdotes et commentaires

Le film étant une parodie ouverte des films d'action blockbuster américains, Arnold Schwarzenegger fait preuve d'auto-dérision dans une large mesure dans ce film. On y trouve même Sylvester Stallone comme acteur remplaçant Arnold Schwarzenegger pour le rôle de Terminator.

Le film a connu plutôt un échec aux États-Unis lors de sa sortie en 1993, récoltant à peu près 50 M pour un budget important de 85M. On explique en partie ce relatif échec par la sortie une semaine plus tôt uniquement de Jurassic Park, en passe de devenir à l'époque le plus gros phénomène cinématographique de l'ensemble des temps (encore une fois pour Steven Spielberg, qui avait déjà réussi cette performance avec Les dents de la mer en 1975 et ET en 1982). C'est le film le plus dense d'Arnold Schwarzenegger.

Mal reconnu par conséquent au moment de sa sortie, Last Action Hero a connu un succès d'estime grandissant, favorisé par un bouche à oreille particulièrement élogieux, grâce surtout aux diffusions VHS. C'est aussi de cette manière qu'ont pu se révéler des films cultes comme Austin Powers 1, dont le succès en salle n'avait rien de fracassant, mais qui a connu un tel engouement sur les VHS, qu'une suite a pu être envisagée, puis produite, avec le succès en salles qu'on connaît.

Mais Last Action Hero a fini par devenir un film culte dans de nombreux cercles de cinéphiles, non seulement à cause de son regard affectueux, ironique et moqueur des blockbusters américains, ainsi qu'à cause de la richesse de son contenu, laquelle est plutôt complexe à percevoir en une seule vision.

Passées les références amusantes (la Mort du 7e sceau qui, elle aussi, sort de son film), les clins d'œil (la lutte du héros accroché à un gratte-ciel contre un hélicoptère sort de Rambo I, ou le croisement de regards fictif entre Arnold Schwarzenegger et Robert Patrick revêtu alors de la combinaison de flic qu'il avait endossée pour le rôle du terrifiant T-1000 dans Terminator 2 et les caméos, le film aborde avec finesse, plus que le thème des univers parallèles, le mythe du héros de fiction, qui prend conscience avec amertume de son statut «artificiel», et des différentes visions du monde telles qu'on peut les comparer «au cinéma» et «dans la réalité». En témoignent des lignes de dialogues claires de Danny que sa passion n'aveugle pas sur la différence entre fiction et réalité («C'est un monde pourri ici !»), jugement souligné par des effets plus scénographiques : la nuit et la pluie presque systématiques dans des rues tristes de New York (=la réalité), gangrénées par l'insécurité et la misère, contrastant avec le soleil, le hard rock et les femmes (toutes) exceptionnelles de Californie (=le rêve). Ce contraste violent est plutôt à prendre comme le témoignage d'un amour du cinéma, qui lui peut nous offrir un monde meilleur, où les «gentils» gagnent. Monde rassurant et éternel que le monde du cinéma donc ; c'est en outre une vision infantile bercée d'une mélancolie assez surprenante. On peut noter au passage une des dernières répliques du méchant Bénédict, finalement d'une grande violence : «Il n'y a que dans un monde comme ici, Jack, où les méchants peuvent enfin gagner !» ; il est bien entendu assez ennuyeux pour nous qu'il s'agisse du monde réel.

Parsemé de liens fins du scénario, quelquefois invisibles (détonateurs et dynamites ACME, par exemple, utilisation de la figure mythique de la Méduse dans le vieux cinéma tenu par Nick, etc. ). Last Action Hero se révèle d'une grande richesse de fond, d'un regard franc sur un monde réel qui ne peut rivaliser avec celui qu'on peut inventer, d'un optimisme triste et finalement d'un grand amour du cinéma, et défendant au passage l'innocence de l'enfance (cf la scène d'émotion peu avant la fin lorsque la mort du héros semble inévitable ; que le réalisateur et les acteurs parviennent à émouvoir un spectateur qui rit depuis 2 heures est une jolie performance).

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La version présentée ici à été extraite depuis cette source le 16/03/2009.
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