AC/DC
AC/DC est un groupe de hard rock australien constitué à Sydney en 1973 par les frères Angus et Malcolm Young.
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- AC/DC est une figure mythique du blues rock et du hard rock, ... L'album Let There Be Rock (1977) confirme le succès du groupe avec des hymnes tels que Let... (source : musicspot)
AC/DC | |
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Pays d'origine | Australie |
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Genre (s) | Hard rock Blues rock Heavy metal (classification sujette à débat voir chapitre concerné) |
Années actives | Depuis 1973 |
Label (s) | Atlantic Records Elektra Records EMI Group Epic Records |
Site web | acdc. com |
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Membres | Brian Johnson — Chant Angus Young — Guitare Malcolm Young — Guitare Cliff Williams — Basse Phil Rudd — batterie |
Anciens membres |
AC/DC est un groupe de hard rock australien constitué à Sydney en 1973 par les frères Angus et Malcolm Young.
Musique
Les compositions du groupe sont dans la plus pure lignée du blues et du rock'n'roll : mesure binaire (très appuyée chez AC/DC), gamme pentatonique (utilisée surtout[1] en blues) et solo de guitare.
Les guitares saturées (le son Marshall), la voix grinçante et la hargne des morceaux rangent AC/DC dans la catégorie hard rock.
La musique d'AC/DC est par conséquent toujours à cet égard empreinte de blues autant dans les solos (Touch Too Much, ... ) que dans les riffs (The Jack, Stiff Upper Lip, ... ).
La plupart du temps la musique et les textes d'AC/DC sont basés sur le rock comme sur l'album Let There Be Rock (Let There Be Rock, Bad Boy Boogie, Whole Lotta Rosie) ou Dirty Deeds Done Dirt Cheap.
La palette d'accords employée par les frères Young est assez simple, les accords de Mi5, La5, Si5, Ré5 revenant le plus fréquemment (excepté dans certains titres de l'album Ballbreaker et dans The Razor's Edge).
La discographie d'AC/DC est aussi spécifiquement homogène au niveau du style. La musique du groupe a évolué depuis sa formation, mais son orientation est restée la même. Leurs deux succès majeurs resteront Highway to Hell pour la période Bon Scott et Back in Black sous Brian Johnson.
Le groupe a vendu à peu près 150 millions d'albums à travers le monde durant ses 35 ans d'existence et est reconnu comme un pionnier du hard rock pour l'ensemble des générations depuis l'existence du groupe.
Heavy metal ou Hard rock?
On a quelquefois aussi qualifié la musique d'AC/DC de heavy metal mais cette classification est sujette à controverse ainsi qu'à malentendu. Pour certains auteurs, il s'agit de heavy metal, alors que d'autres nient catégoriquement cette classification.
Le DJ et chroniqueur Ian Christe, dans son ouvrage Sound of the Beast : L'histoire définitive du Heavy Metal, parle d'AC/DC comme d'un groupe de heavy metal et considère Back in Black comme l'un des 5 meilleurs albums de heavy metal au monde. Aussi, L'histoire illustrée du rock & roll par le magazine Rolling Stone classe AC/DC dans le heavy metal [réf. nécessaire].
En revanche, pour l'historien du rock Clinton Walker : Dire d'AC/DC qu'ils étaient un groupe d'heavy metal dans les années 1970 est aussi faux que de dire qu'ils le sont actuellement. C'est un groupe de rock'n'roll qui est juste assez heavy[2] pour le metal. [réf. nécessaire] De leurs côtés L'encyclopédie de l'ensemble des musiques de Paul Du Noyer [3] mais aussi celle du Metal de Garry Sharpe-Young [4] stipulent que AC/DC ne jouent pas du heavy metal mais du hard rock. Garry Sharpe-Young ajoute que le groupe lui-même rejette l'étiquette d'heavy metal[5]. Le musicologue américain Robert Walser cite aussi Angus Young à ce sujet : "Je déteste ce terme heavy metal"[6]
Cette apparente contradiction s'explique essentiellement par le fait que le terme heavy metal peut être employé dans plusieurs sens différents qui peuvent entraîner un certain nombre de confusions chez les fans, ou alors chez les chroniqueurs. Comme l'explique le Dictionnaire du Rock de A à L[7], le terme "heavy metal", dans son sens originel, peut être employé comme un synonyme de hard rock, (c'est le sens dans lequel il est le plus fréquemment employé aux États-Unis par exemple[8]), mais l'emploi du terme a évolué au cours des années 1980 et est aussi fréquemment utilisé pour se référer à un autre genre plus incisif qui s'est éloigné du hard rock à la fin des années 1970[9] (à savoir le heavy metal traditionnel). D'où le malentendu constant à ce sujet.
Si on emploie le terme dans le sens originel des années 1970, alors AC/DC peut en effet être reconnu comme du heavy metal. Mais si on emploie le terme dans l'autre sens qui se réfère plutôt à des groupes plus incisifs comme Judas Priest, Black Sabbath ou Accept, alors AC/DC ne peut être reconnu comme du heavy metal à proprement parler, même pour des albums comme The Razor's Edge. Le heavy metal entendu dans ce sens se définit par une distanciation des racines blues[10], [11], pour privilégier certaines harmonies plus froides de la modalité diatonique. Or la musique d'AC/DC au contraire reste proche de la structure commune au blues et au rock[12].
C'est par conséquent ici un malentendu sur la terminologie qui explique le désaccord apparent entre les différents spécialistes.
Nés en Écosse à Glasgow, les frères Young (George, Malcolm et Angus) arrivent en Australie en 1963, et s'installent dans la banlieue de Sydney. C'est George qui commence le premier à jouer de la guitare, suivi par Malcolm puis Angus. Dans les années 1960, George connaît le succès avec les Easybeats. Ce succès déteint sur Malcolm qui rejoint en 1971 le groupe Velvet Underground de New Castle (à ne pas confondre avec celui de Lou Reed). En décembre 1973, Malcolm crée son propre groupe : AC/DC.
Le nom «AC/DC» viendrait d'une suggestion de Margaret Young, la sœur d'Angus et de Malcolm, qui a vu ce sigle au dos d'une machine à coudre de marque Singer. AC/DC est le sigle pour alternating current/direct current, soit, en français, «courant alternatif/courant continu». Cependant la connotation que le terme pouvait avoir : en argot, AC/DC est multiple, AC/DC veut dire «à voile ainsi qu'à vapeur», c'est-à-dire bisexuel, ou alors des connotations sataniques telles que : «AnteChrist Death to Christ» (ou bien, selon certains «AnteChrist Devil's Child» et aussi selon d'autres personnes, «Anti Christ Destroy Christ», mais toujours After Christ Devil Comes). Ce ne sont cependant que des suppositions.
Une autre idée de Margaret Young est l'utilisation de l'uniforme de collégien comme costume de scène, quoique ce dernier ait déjà été utilisé auparavant par un autre groupe, The Kinks, juste pour la pochette de leur album Schoolboys in disgrace. Selon certaines sources[réf. nécessaire], Angus travaillait déjà à cette époque, certaines rumeurs disaient tandis qu'il ne prenait pas le temps d'enlever son costume d'écolier pour aller répéter, c'est ce qui aurait donné l'idée du costume. Cet uniforme est devenu partie intégrante de l'image du groupe.
En 1973, le groupe se compose de Malcolm Young, Angus Young, Dave Evans, Larry Van Kriedt et Colin Burgess (avec pour postes respectifs, guitare rythmique, guitare solo, chant, guitare basse et batterie).
La sortie d'un single et la tournée des clubs qui s'ensuit amènent à se rencontrer AC/DC et Michæl Browning qui devient le manager du groupe. Le line-up subit de nombreux changements de batteur : Ron Carpenter, Russell Coleman puis Peter Clack ; et de bassiste : Rob Bailey. Puis suite à une dispute avec Malcolm, Dave est renvoyé.
Des rumeurs disent aussi que des tensions avec Angus sur son arrivée dans le groupe quelques temps jusque là et Dave soit envisageable. En effet ce dernier aurait été contre le fait que Angus (ce «morveux») vienne dans le groupe.
Propos démentis par Dave mais confirmés par Malcolm Young. Ronald «Bon» Scott, le chauffeur du groupe, propose ses services de musicien au groupe et redevient chanteur, après ses débuts en 1967 avec The Spektors, puis The Valentines et Fraternity, sa place de chauffeur ayant été pour lui, avant tout, un moyen comme un autre de subvenir à ses besoins.
Voilà des mois en effet que Bon Scott, depuis son dernier groupe Fraternity, était tenu éloigné du monde du rock à cause d'un grave accident de moto.
Le groupe enregistre son premier album High Voltage en 1974 avec Malcolm Young (guitare rythmique), Angus Young (lead guitar), Bon Scott (chant), George Young (basse), Tony Currenti (batterie), produit par George Young et Harry Vanda, ancien membre des Easybeats. Sorti en mars 1975, cet album n'a pas le succès escompté. Le line-up se fixe après le recrutement de Mark Evans à la guitare basse et Phil Rudd à la batterie.
Le début du succès et l'ascension mondiale
Le deuxième album du groupe T. N. T. sort au début février 1976 et est un succès : il se vend à plus de 150 000 exemplaires en Australie. Les titres du groupe sont passés en boucle à la radio ainsi qu'à la télévision Australienne.
Il faut attendre Dirty Deeds Done Dirt Cheap, leur troisième album qui sera enregistré en janvier 1976 et sort en septembre. L'album se vendra a 10 millions d'exemplaires à travers le monde. Le groupe commence à se faire connaître en Europe et fait figure d'icône en Australie mais est refusé en Nouvelle-Zélande. Les dirigeants qualifieront la musique d'AC/DC de "pollution sonore". Cet album concrétisera le groupe aux États-Unis où il restera numéro 1 pendant 5 semaines. Mais le groupe a toujours des problèmes de sortie différente d'album entre l'Australie et le reste du monde. Pour conquérir une reconnaissance mondiale Micheal Browning décroche un contrat avec Atlantic Records.
En avril 1976, AC/DC s'installe à Londres. Pendant huit mois, le groupe enchaîne les concerts, autant en première partie qu'en tête d'affiche avec les stars de l'époque. Parallèlement, les premiers albums d'AC/DC sortent en Europe, et ont un succès, toujours mince mais prometteur. Le groupe rentre en Australie en décembre 1977 pour enregistrer leur prochain album.
Arrivée de Cliff et succès mondial
Let There Be Rock sort en mars 1977. Avec des titres comme Let There Be Rock, Hell Ain't Bad Place To Be ou Whole Lotta Rosie l'album marque un tournant dans l'histoire du groupe qui devient mondial. Le groupe sort son album en pleine ascension du Punk en Angleterre Il se vendra à 10 millions d'exemplaires, et deviendra le préféré de la majorité des fans du moment en Europe. Sur l'enregistrement, on parle essentiellement de rock'n'roll et l'album est devenu un grand classique dans l'histoire du rock. En juin, Mark Evans quitte le groupe et est remplacé par Cliff Williams. AC/DC effectue sa tournée désormais aux États-Unis, essentiellement en ouverture de (Reo Speedwagon, Kiss, Rush, Black Sabbath, ... ) ou dans des petites salles. Au cours de la tournée européenne, AC/DC fait néanmoins figure de tête d'affiche.
Cependant, le groupe ne pourra pas finir la tournée européenne de Let There Be Rock. Suite a une dispute entre Malcolm et Geezer Butler (le bassiste de Black Sabbath) qui va même finir par en venir aux mains, AC/DC va devoir se retirer de la tournée, malgré l'amitié que porte Ozzy Osbourne à Bon et Angus. Mais ça ne l'empêchera pas de faire un triomphe aux États-Unis surtout lors du concert de Kiss à New York. Angus avait tellement chauffé la salle en première partie que l'ambiance est devenue "ennuyeuse" durant le passage de Kiss. [réf. nécessaire]
En 1978 sort Powerage et le premier album live du groupe, If You Want Blood (You've got it) . Tout deux sont de grands succès, avec Sin City et Riff Raff. Même s'il n'obtient pas le succès commercial des deux qui ont précédé avec 6 millions d'exemplaires à travers le monde, le groupe continue son ascension avec des albums et des tournées continuelles de plus en plus grandes et longues. L'album aura plusieurs versions. La première édition du vinyle ne contenait pas le morceau Rock n'Roll Damnation, qui sera ajouté dans l'album par le groupe devant le succès du single. L'édition australienne de l'époque ne contient pas Cold Hearted Man, à l'inverse de l'édition européenne. C'est aussi l'album préféré de Keith Richards[réf. nécessaire], le mythique guitariste des Rolling Stones qui ne manquera pas d'en faire la promotion à maintes reprises ce qui permettra au groupe de se faire toujours plus connaître aux yeux des fans du rock. [réf. nécessaire]
Les producteurs, Harry Vanda et George Young, sont écartés au profit d'Eddie Kramer (Kiss, Led Zeppelin) puis de Mutt Lange pour l'enregistrement d'Highway to Hell, un mélange de blues et de hard rock qui fait mouche pour l'ensemble des fans ou non du groupe.
Mutt Lange donne à AC/DC un son plus rempli tout en gardant le tranchant qui a fait son succès. L'album de la consécration sort en juillet 1979. Le succès est immédiat. L'album est numéro 1 aux États-Unis pendant 6 semaines, pendant 3 semaines en Angleterre et évidemment en Australie où il y restera pendant 14 semaines. L'album sera le plus connu de l'ère Bon Scott, et contient le «grand classique» Highway to Hell. Il dépasse, au niveau des ventes, aux États-Unis les plus gros groupes de hard rock du moment, comme Led Zeppelin (déjà dissous à l'époque), ou Van Halen. [réf. nécessaire] L'album se vendra à 18 millions d'exemplaires rien qu'aux États-Unis, ainsi qu'à plus de 25 millions à travers le monde. L'album est classé 197e au classement des 500 Greatest Albums of All Time du magazine Rolling Stone.
La mort de Bon
Le 19 février 1980, Bon Scott, après une soirée apparemment fort arrosée, se serait fait raccompagner par un certain Alisdair Kinear (Nom d'emprunt délivré par la police pour protéger sa véritable identité), qui lui aurait proposé de le ramener chez lui. Bon, endormi dans une Renault 5, aurait été selon les déclarations de Kinear à la police, totalement impossible à réveiller. Kinear, plutôt que de ramener Bon chez lui, aurait décidé de l'emmener à son propre domicile, espérant qu'il se réveillerait durant le trajet. Le chanteur dormant toujours une fois les deux hommes arrivés, Kinear l'aurait laissé dans la voiture fermée, sous une couverture. Le lendemain, tard dans l'après-midi, Kinear se serait réveillé, se serait souvenu de son passager et serait descendu le chercher. Arrivé à la voiture et trouvant Bon toujours endormi, il l'aurait emmené à l'hôpital où les médecins auraient constaté son décès, la mort étant due à une asphyxie causée par ses propres vomissements. Cette version des faits n'est pas complètement attestée, seules les causes de la mort de Bon sont certaines.
Tandis que ce décès aurait pu être le coup d'arrêt de la carrière d'AC/DC, le groupe décide de continuer. C'est Brian Johnson, que Bon connaissait depuis longtemps et dont il avait déclaré que c'était son chanteur préféré de l'époque, qui prendra le poste du chanteur. Il se présenta a l'audition de Londres et fut choisi tout de suite.
Les membres lui rendront alors hommage en jouant un morceau de guitare : «Bonny», lors d'un concert dans sa ville natale.
Le succès continue avec Brian
En juillet 1980 sort Back in Black, moins blues que Highway to Hell, toujours produit par Mutt Lange. Cet album, qui commence par des sons de cloches (le premier morceau est appelé Hell's Bells), est bien entendu un hommage à Bon Scott. Il y a dans l'album de grands standards, repris depuis dans tous leurs lives, comme Hell's Bells, Shoot To Thrill, Back in Black, ou You Shook Me All Night Long. Back in Black devient la seconde meilleure vente d'album, toutes catégories avec 65 millions d'exemplaire, juste après Thriller de Michæl Jackson : (l'album s'est commercialisé à 104 millions d'exemplaires à lui seul). Même si l'album est vivement critiqué par les fans de Bon Scott, l'album (composé et rédigé en uniquement trois semaines) est d'une grande qualité et obtient d'excellentes critiques, l'album est classé 73e au classement des 500 Greatest Albums of All Time du magazine Rolling Stone. Les vrais fans du groupe se régalent avec cet album. L'album est #1 en Australie, en France, au Royaume-Uni ainsi qu'aux États-Unis. AC/DC collectionne alors les prix, les récompenses, les titres honorifiques et les premières places. Désormais, AC/DC fait ses shows toujours et encore plus spectaculaires avec une cloche en bronze qui plus est d'une tonne frappée d'un «AC/DC» et d'un «Hell's Bells», en référence à la première piste de l'album. Même si l'album est un succès pour le groupe, Brian connait des débuts plus complexes avec le public australien qui est désormais partagé sur la suite du groupe, énormément de fans considèrent que AC/DC aurait dû s'arrêter.
L'enthousiasme continue en 1981 avec la sortie de For Those About to Rock (We Salute You) , toujours avec Mutt Lange. Le groupe sort un album toujours plus heavy metal que le précédent et l'album se vendra à 12 millions d'exemplaire dans le monde. L'album a un gros succès commercial et critique, même si l'album obtient une moins bonne comparaison face à son prédécesseur, le grand Back in Black, mais les fans sont toujours là au rendez-vous et l'album est de bonne qualité. L'album sera #1 en Australie, en France ainsi qu'aux États-Unis. La tournée Cannon and Bell en 1982, qui se fera avec des canons de la guerre de Sécession, est impressionnante. Qui plus est Brian commence à se faire aimer des fans qui n'avaient pas accepté le nouveau chanteur du groupe. Avec cette tournée, Brian est désormais soudé à vie au groupe.
Départ de Phil et déclin
En 1983, AC/DC enregistre un album particulièrement binaire : Flick of the Switch, où le groupe s'autoproduit pour la première fois. Il sort en juillet 1983 et est un relatif échec commercial même s'il se vendra à 1 million d'exemplaire aux États-Unis, et 4 à travers le monde. L'album est toujours plus heavy metal que le précédent, et obtient une critique moyenne, même s'il n'est pas le plus mauvais du groupe. L'album n'arrive pas non plus à une très bonne période. En effet, il succède à trois gros classiques du groupe et du hard rock/heavy metal généralement (Highway to Hell, Back in Black et For Those About to Rock (We Salute You) ) et il manquera à l'album un petit plus pour leur ressembler. Phil Rudd est ensuite remplacé à cause de rapports tendus avec Malcolm Young et car il prétendait avoir vu le fantôme de Bon Scott lui parler.
En 1984, c'est '74 Jailbreak qui sort, album comprenant 5 chansons qui dataient de 1974 lorsque Bon Scott faisait partie du groupe. Grâce à cet album, le groupe maintient sa popularité en Australie, du fait que Bon chante l'ensemble des morceaux (Brian est toujours peu apprécié en Australie). Simon Wright prend la place de batteur au sein du groupe.
En janvier 1985, AC/DC est à l'affiche de la première édition du Rock in Rio au côté de Van Halen ou de Scorpions : 2 triomphes devant 260 000 spectateurs époustouflés par le phénomène Angus Young et les talents de frontman de Brian Johnson.
Fly on the Wall, sorti en juin 1985, autoproduit lui aussi, étant un échec tout autant commercial que musical, comme l'album précédent Flick of the Switch mais toujours plus heavy metal, pour les fans en tout cas clairement un cran en dessous des autres, comme pour la critique. Les ventes ne touchent pas le million aux États-Unis ainsi qu'à peine le 1 500 000 à travers le monde.
Malgré de bonnes composition comme Sink The Pink ou Shake Your Fondation , la qualité n'est pas vraiment de la partie, et le groupe se rend compte que l'autoproduction (elle sera leur dernière) ne leur reussit pas. Le groupe a tenté de changer de son sur les guitares mais également, ils ont imposé sur tout l'album un son plus lointain et faible sur la voix de Brian Johnson qui n'est pas nécessairement de grande qualité et qui ne plaira pas à la majorité des fans.
L'album n'a pas non plus une très bonne réputation : Richard Ramirez, qui a tué plusieurs personnes dans les rues de Los Angeles, déclare s'être inspiré de l'album pour trouver ses victimes, même si les textes de l'album ne contiennent aucun message violent ni de prétendus messages subliminaux qui n'ont jamais été prouvés ni trouvés.
En revanche, la qualité des concerts est toujours élevée avec une nouvelle tournée américaine et mondiale qui permet toujours au groupe de ne pas exploser après ces échecs.
Le retour au sommet
La carrière d'AC/DC est relancée en 1986 lorsque Stephen King leur propose de faire la bande originale de son film Maximum Overdrive. Il en découlera l'album Who Made Who (moitié compilation), produit par Harry Vanda et George Young pour la première fois depuis 1978. Hormis le titre Ride On, l'ensemble des titres sont de la période Brian pour prouver que le chanteur, que n'importe qui qualifie toujours de nouveau, s'est vu consacré dans le groupe. L'album sera vendu à 9 millions d'exemplaires à travers le monde. Il y a par conséquent 3 inédits (DT, Who Made Who et Chase The Ace) et 6 titres déjà sortis jusque là.
En 1988, AC/DC sort Blow up Your Video, enregistré en France et produit par Harry Vanda et George Young, qui entérine le retour au sommet d'AC/DC. Le groupe marque un net progrès comparé au précédent album studio, cet opus est moins heavy metal et est marqué par des mélodies plus subtiles. Il se vendra à 4 millions d'exemplaires et obtiendra une critique convenable. Avec des titres comme That's the Way I Wanna Rock'n'Roll ou Heatseeker , le groupe fait un retour triomphal; surtout en France au Zénith de Paris, le 6 avril 1988.
Au terme de la tournée européenne, Malcolm Young, épuisé par son addiction à l'alcool, cède provisoirement sa place à son neveu Stevie qui le remplace sur les 110 dates de la tournée américaine.
Le prochain album, particulièrement attendu des fans et aussi de Simon Wright qui s'impatiente de plus en plus et qui finit même par accepter un proposition de Dio (ex Black Sabbath). Simon Wright quitte par conséquent le groupe en 1989, (Malcolm lui reprochant aussi de ne jamais être complètement synchro avec les autres instruments du groupe) et est rapidement remplacé par Chris Slade.
En 1990, retour de Malcolm Young. AC/DC sort The Razor's Edge, produit par Bruce Fairbairn. Les ventes sont énormes avec 9 millions d'exemplaires aux États-Unis, et les tournées sont magistrales. Les fans ne sont pas déçus. On peut vraiment parler d'album de heavy metal et il est de bien meilleur qualité que ses trois prédécesseurs (Flick of the Switch, Fly on the Wall et Blow up Your Video). Le groupe retrouve avec cet album le rang qu'il avait "perdu" depuis For Those About to Rock (We Salute You) et il s'impose à une nouvelle génération néenmoins tournée vers le grunge et le Punk. Avec des morceaux comme le foudroyant Thunderstruck, Are You Ready , Fire Your Guns ou encore Moneytalks , l'album est de grande qualité. Au cours de la tournée, le groupe enregistre son deuxième album live : AC/DC Live.
En 1991, le groupe donne un concert à Moscou. Tandis que le bloc Communiste s'effondre, la Russie permet aux groupes internationaux (comme AC/DC) de jouer en Russie, sur l'aéroport de Moscou, où il y aura plus de 4 millions de spectateurs, ce qui en fait le plus grand concert de l'ensemble des temps.
Le groupe, qui a désormais retrouvé sa popularité d'antan va désormais plus espacer sa production d'album et , pour faire attendre ses fans, le groupe va sortir en 1992, en plus des deux Lives, le single Big Gun, qui est membre de la bande originale du film Last Action Hero, qui marquera toujours plus le retour du groupe. Le titre vire plus au heavy metal qu'au hard rock, et il sera #1 aux États-Unis et en Australie, #3 en France et #7 au Royaume-Uni. Pour le clip, Arnold Schwarzenegger fera une apparition comme clone d'Angus.
La réussite plus espacée
Il faut attendre 1995 pour voir le retour de Phil Rudd à la batterie, et un nouvel album : Ballbreaker. Le groupe retrouve son côté hard blues rock, pour ranger le heavy metal, ce qui est un renouveau depuis Highway to Hell. On y retrouve un blues rock survolté, légèrement comme aux débuts du groupe. Hard as a rock, Hail Cæsar et Ballbreaker font partie des grands classique de l'album qui seront joués sur toute la tournée de l'album qui se vendra à 3 millions d'exemplaires à travers le monde. Le groupe s'engage ensuite dans la tournée Ballbreaker Tour où on peut voir AC/DC toujours au mieux de sa forme. La VHS No Bull, un concert de la tournée enregistré a Madrid, sortira en 1996 puis en DVD en 2000 puis sera réédité en 2008.
Le groupe entame une longue absence de 5 ans complexe, bien sur pour les fans. Puis en 2000, sort Stiff Upper Lip, produit par George Young. Cet album est toujours plus blues que le précédent. Pour énormément de vieux fans, il rappelle Highway to Hell, et il est le meilleur album hormis The Razor's Edge depuis For Those About to Rock (We Salute You) . L'album a un gros succès en Europe et le groupe, néenmoins vieux, montre qu'il peut toujours être à la hauteur de cette nouvelle génération avec de particulièrement bonne qualité de composition. L'album obtiendra une meilleure comparaison qu'avec Ballbreaker tout autant sur les compositions, que la production et du son.
Le 22 mars 2000, une rue de Leganés (près de Madrid en Espagne - Comunidad de Madrid) a été rebaptisée «rue AC/DC» (Calle de AC/DC).
En mars 2003, AC/DC est introduit au Rock'n'Roll Hall Of Fame, et joue Highway To Hell et You Shook Me All Night Long, cette dernière reprise avec Steven Tyler d'Ærosmith. AC/DC se produisit dans 4 petites salles, le 11 mars 2003 à New York au Roseland Ballroom, le 9 juin 2003 à Berlin au ColumbiaHalle, le 17 juin 2003 à Munich au Circus Krone et le 21 octobre 2003 à Londres, au Carling Apollo Hammersmith. Où le groupe adopta une setlist originale, avec des titres jamais joués jusque là, What's Next To The Moon ('78), Gone Shootin' ('78), Rock'n'Roll Damnation ('78), et If You Want Blood (You've got it) ('79).
Après que Malcolm et Angus aient été invités sur la scène des Rolling Stones le 18 février 2003 à Sydney pour jouer Rock Me Baby , un classique du blues, AC/DC assura la première partie des Rolling Stones à plusieurs reprises en 2003 : lors de 3 dates allemandes à Oberhausen, Leipzig et Hockenheim et ira même jusqu'à voler la vedette aux Rolling Stones avec une ambiance inidentique en faveur du groupe Australien, le 30 juillet 2003 à Toronto au Canada. À chaque fois, Angus et Malcolm remonteront sur scène au cours de la prestation des Rolling Stones sur Rock Me Baby et pour une fois Angus utilisera une guitare Es-335 et non pas sa mythique SG Standard. Sans assurer la première partie, il feront une dernière apparition avec les Rolling Stones, le 20 septembre 2003 lors d'un concert au Stade de Twickenham à Londres.
Puis le 1er octobre 2004 c'est la ville australienne de Melbourne qui inaugura la «rue AC/DC» (ACDC Lane).
Black Ice
Le nouvel album Black Ice est sorti le 20 octobre 2008 en France et s'est classé 1er des ventes dans 29 pays, surtout les États-Unis, le Canada, la France, l'Allemagne, l'Australie et le Royaume-Uni. Il délaisse le son blues rock de Stiff Upper Lip et Ballbreaker pour un son plus proche de The Razor's Edge. L'album est disponible avec 3 visuels différents pour la version normale et un 4e visuel pour l'édition Deluxe. Le premier single radio de l'album est Rock'N Roll Train (28 août 2008), suivi par un second single, War Machine (19 septembre 2008). Un 3e single, Anything Gœs, est extrait de Black Ice début 2009 avec pour face B Big Jack. L'album s'est déjà vendu à plus de 6 millions d'exemplaires.
AC/DC est en tournée mondiale de 18 mois depuis fin octobre 2008. Le groupe est passé en France, le 25 février 2009 et le 27 février 2009 au Palais omnisports de Paris-Bercy. Il reviendra lors de la tournée open-air le 9 juin 2009 au Stade Vélodrome de Marseille et le 12 juin 2009 au Stade de France à Paris.
La sortie de l'album est accompagnée de la présence de la chanson Let There Be Rock sur le jeu vidéo Rock Band 2 et un pack contenant les chansons de l'album live de 1992 est sorti fin février 2009.
Le titre Spoilin'For a Fight a été le theme officiel de WWE Survivor Series 2008, PPV de la WWE. AC/DC permettra à la WWE d'utiliser deux de leurs chansons comme musiques de générique pour Wrestlemania, "Shoot to Thrill" et "War Machine"
Membres
Anecdotes
Au cours de la période où le batteur était Simon Wright puis Chris Slade, les membres étaient tous natifs du Royaume-Uni. La légende australienne vient de l'enfance des frères Young et de Bon à leurs débuts dans ce pays.
- En 1976, le gouvernement de la Nouvelle-Zélande refusera à AC/DC de jouer à Wellington qualifiant la musique du groupe de "pollution sonore".
Le groupe leur répondra sur l'album Back in Black avec le morceau Rock And Roll Ain't Noise Pollution (trad. Le Rock'n'Roll n'est pas une pollution sonore)
- Le groupe a eu plusieurs fois des ennuis dans les années 1970 (lorsqu'il s passaient en première partie) avec des groupes comme Black Sabbath ou Van Halen car durant chaque passage d'AC/DC, le groupe, et surtout Angus, «allumait» tant le public que, durant le passage des groupes de deuxième partie, ces derniers ne devaient que «ramasser les miettes» ce qui a forgé une solide réputation au jeune groupe jusqu'à ce qu'ils passent en deuxième partie.
- Angus Young a l'habitude d'entamer un solo avant Let There Be Rock sur une plate-forme montante, et ce qui devait arriver arriva, un jour elle se bloqua en haut... Il improvisa par conséquent un très long solo en attendant que les mécaniciens le fassent redescendre.
Matériel des Guitaristes
Voir les articles sur Angus Young et Malcolm Young.
Les frères Young utilisent essentiellement des Marshall JTM 45 en studio et des Marshall SLP 1959 100W en concert. Angus Young a toujours été fidèle à la Gibson SG, quoiqu'il en utilise 17 modèles différents, Malcolm Young, quant à lui utilise la même Gretsch Jet Firebird avec le micro chevalet raccordé directement sur la sortie jack (volume et tonalité déconnectés)
On peut remarquer que le son d'AC/DC a évolué au fil des années. On peut distinguer trois périodes majeures :
- De 1973 à 1980 (avant la mort de Bon Scott), le son provenant des amplis était gras, aigu à souhait avec peu de basses.
- De 1980 à 1995, le son évolue : dès l'album Back in Black, on constate un changement flagrant : le son devient plus chaud, plus grave, et la distorsion a été augmentée.
Tout au long des années 1980 et jusqu'en 1992, on peut remarquer dans les albums une nette évolution, allant d'un son qu'on qualifierait actuellement de classic rock vers un son plus heavy metal. Concrètement, en studio, AC/DC expérimente, tout comme les autres groupes les nouveaux effets (cela reste lorsque même discret). Les niveaux de distortion deviennent plus importants. A cette époque, Angus et Malcolm utilisaient sûrement divers overdrives et préamplis sur leurs Marshall. La plus grosse étape fut franchie avec l'utilisation de têtes d'amplis Mesa Boogie pour l'album The Razor's Edge et pour l'album AC/DC Live qui a suivi. Ce dernier est magistral, l'augmentcation utilisée donne incontestablement un son heavy metal et les effets sont omniprésents mais cela est idéalement exploité par les deux frères qui en profitent pour perfectionner la technicité de leur jeu. Cela est en partie la raison du retour en force d'AC/DC à la fin des années 1980 après une période de déclin, en plus de compositions qui franchissent un pas énorme depuis des albums tels que Fly on the Wall et Flick of the Switch. L'album Ballbreaker ne fera pas non plus dans la dentelle, à la grande joie des fans. Le son reste environ le même que pour le précédent album studio. La transition se fera plutôt au cours de la tournée avec un retour assez étonnant vers un son plus blues rock, comme on peut le remarquer sur la vidéo du concert No Bull.
En réalité, le hard rock ne fait plus recette. C'est l'époque des "guitar herœs", du shred, de l'explosion du heavy metal. L'unique moyen pour le groupe de continuer à innover sans faire du thrash metal semble être alors un retour à un son blues rock. Stiff Upper Lip se comprend dans cet esprit. Le son se rapproche définitivement du blues, une sorte de retour aux sources. Malgré le fait que l'âge du groupe se fasse ressentir tout au long de l'album, les morceaux restent tous plus ou moins simples et efficaces, chose qu'AC/DC semble avoir toujours voulu faire. Le son utilisé dans le nouvel album pose question mais devrait se rapprocher du son utilisé dans Stiff Upper Lip.
Discographie
Mis à part les versions australiennes et le coffret Bonfire, tous ces albums sont sortis en version Digipack. Les premiers coffrets de Bonfire contenaient un poster du groupe, un porte-clés ainsi qu'un médiator, ce qui n'est plus le cas dans les versions récentes.
Vidéographie
Officielle :
- 1980 : Let There Be Rock (VHS)
- 1985 : Fly on the Wall (VHS)
- 1986 : Who Made Who (VHS)
- 1989 : AC/DC (VHS)
- 1990 : Clipped (VHS)
- 1992 : Live At Donington (VHS)
- 1993 : For Those About to Rock (We Salute You) (VHS)
- 1996 : No Bull (VHS)
- 2000 : No Bull (DVD)
- 2001 : Stiff Upper Lip Live (DVD)
- 2003 : Live At Donington (DVD)
- 2004 : Toronto Rocks (DVD)
- 2005 : Family Jewels (DVD)
- 2006 : For Those About To Rock - Monsters In Moscow (DVD)
- 2007 : Plug Me In (DVD)
- 2007 : Live At Donington (Blu-Ray)
- 2008 : No Bull, The Director's Cut (DVD) - (Blu-Ray)
Non Officielle :
- 2000 : Thunder Rock (VHS)
- 2003 : Live'77 - Rock Masters (DVD)
- 2004 : Let There Be Rock (DVD)
- 2005 : And then there was Rock Life before Brian (DVD)
- 2005 : The Bon Scott Years (DVD)
- 2006 : Rough And Tough (DVD)
- 2006 : Music in Review (DVD)
- 2006 : Back in Black (DVD)
- 2006 : Thunder Rock (DVD)
- 2007 : Highway to Hell (DVD)
- 2007 : Bon Scott - The Years Before AC/DC (DVD)
- 2007 : Back in Black (DVD]
- 2007 : Rock Case Studies (DVD)
Notes et références
- ↑ Les gammes pentatoniques majeures et mineures sont utilisées dans de grands nombres de musiques folkloriques et populaires : country, jazz, rock'n'roll, musiques orientales, musiques asiatiques, ... La pentatonique mineure utilisée en blues est complétée par de nombreuses notes de passage supplémentaires : tierce majeure, quinte diminuée, ...
- ↑ Pour la compréhension, le terme "heavy" employé ici dans ce contexte ne veut pas dire "heavy metal". En fait le terme heavy en anglais lorsqu'il est utilisé pour décrire une musique, veut simplement dire que la musique est plus dure, plus "méchante" si on peut dire.
- ↑ Paul Du Noyer (éditeur), L'encyclopédie de l'ensemble des musiques, Flame Tree, 2003, pp. 78-79 ISBN 1-9040-4170-1
- ↑ Garry Sharpe-Young, Metal : The Definitive Guide, Jawbone Press, 2007, p. 9 ISBN 9781906002015
- ↑ Garry Sharpe-Young, Metal : The Definitive Guide, Jawbone Press, 2007, p. 9 ISBN 9781906002015
- ↑ "I hate that term heavy metal" rapporté par Robert Walser, Running with the Devil : Power, Gender, and Madness in Heavy Metal Music, Wesleyan University Press, 1993, p. 3 ISBN 0-8195-6260-2
- ↑ Michka Assayas, Dictionnaire du Rock de A à L, Robert Lafont, 2002, p. 776-777 ISBN 2221912608
- ↑ Michka Assayas, Dictionnaire du Rock de A à L, Robert Lafont, 2002, p. 776-777 ISBN 2221912608
- ↑ Michka Assayas, Dictionnaire du Rock de A à L, Robert Lafont, 2002, p. 776-777 ISBN 2221912608
- ↑ Michka Assayas, Dictionnaire du Rock de A à L, Robert Lafont, 2002, p. 776-777 ISBN 2221912608
- ↑ Garry Sharpe-Young, Metal : The Definitive Guide, Jawbone Press, 2007, p. 9 ISBN 9781906002015
- ↑ Angus a toujours, dans de nombreuses interviews, témoigné de son attachement au rock'n'roll de Chuck Berry.
Liens externes
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